Mohammed: traverser l’Europe avec un diplôme d'excellence … et une vision

Il y a des parcours qui avancent par hasard. Et puis il y a ceux qui se construisent avec intention. Mohammed appartient clairement à la seconde catégorie.

Chapitre 1 – Le point de départ : Fès, les mots et le monde

Avant l’Europe, avant Erasmus Mundus, il y avait Fès.
Une licence en Linguistique et Études Culturelles (département anglais) à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (2019–2022).
Et surtout, une obsession : comprendre le monde, ses cultures, ses équilibres politiques et diplomatiques.
Très tôt, Mohammed ne se contente pas des salles de cours. Il s’engage. Il débat. Il rejoint plusieurs associations de jeunesse, convaincu que les relations internationales ne s’apprennent pas seulement dans les livres, mais aussi dans l’action collective. Sans le savoir encore, il est déjà en train de bâtir un profil… Erasmus Mundus compatible.

Chapitre 2 – Erasmus Mundus : l’entrée dans une autre dimension

Être admis au Master conjoint Erasmus Mundus Euroculture – European Politics, Culture, and Society in a Global Context n’est pas un hasard.
C’est le résultat d’un projet clair, d’une cohérence académique et d’un engagement réel.
Euroculture n’est pas un master comme les autres.
C’est un programme d’élite, interdisciplinaire, exigeant, profondément européen dans son ADN. Et surtout, détail que seuls les initiés connaissent vraiment, c’est l’un des rares programmes au monde où l’on peut obtenir deux diplômes universitaires européens (ou un diplôme conjoint), reconnus dans plusieurs pays.
Un master, deux diplômes, plusieurs systèmes académiques maîtrisés. Un luxe intellectuel. Une arme professionnelle !

Chapitre 3 – Une Europe vécue, pas seulement étudiée

Le parcours de Mohammed se lit comme une carte de l’Europe académique :

  • 🇮🇹 Udine, Italie – 1er semestre

  • 🇩🇪 Göttingen, Allemagne – 2e semestre

  • 🇫🇷 Strasbourg, France – École d’été

  • 🇩🇪 Göttingen – 3e semestre (parcours recherche)

  • 🇩🇪 Göttingen – 4e semestre (mémoire)

Chaque ville, chaque université, chaque langue ajoute une couche à sa compréhension de l’Europe :
les politiques publiques, la gouvernance, la culture, la mémoire, les tensions… et les ponts possibles. Erasmus Mundus, ici, n’est pas une mobilité. C’est une expérience de diplomatie académique vécue.

Chapitre 4 – Donner en retour : quand le bénéficiaire devient acteur.

Ce qui distingue Mohammed, c’est ce moment précis où il décide de rendre l’ascenseur.
Aujourd’hui, il s’engage activement aux côtés du Bureau National Erasmus+ Maroc à travers la participation aux activités de promotion ; l’animation d’ateliers de préparation aux dossiers Erasmus Mundus et l’accompagnement des futurs candidats, souvent perdus face à la complexité des EMJM.
Il partage les codes, les erreurs à éviter, la logique des jurys, la nécessité d’un projet cohérent.
Il transforme son expérience personnelle en bien commun.

Chapitre 5 – Erasmus Mundus, ou plus qu’un master

L’histoire de Mohammed rappelle une vérité simple : « Erasmus Mundus ne forme pas seulement des diplômés. Il forme des profils capables de naviguer entre cultures, institutions et visions du monde. »
Deux diplômes, oui.

Mais surtout : une pensée critique affûtée, une identité académique européenne assumée et une capacité à dialoguer à l’échelle globale.

Mohammed n’a pas seulement traversé l’Europe. Il a appris à la comprendre et à y trouver sa place !

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