« Division de la Coopération et du Partenariat »: une vision stratégique au Service des Mobilités et du développement international de l’Université »
Entretien avec Madame Nissma Bouzoubaa, Cheffe de Division de la Coopération Internationale à l’Université Moulay Ismail

1. Pouvez-vous nous parler de votre rôle au sein de l’Université Moulay Ismail ?


Mon rôle en tant que Cheffe de Division de la Coopération Internationale et du Partenariat est de développer, coordonner et dynamiser les collaborations de l’université avec des institutions partenaires à l’échelle nationale et internationale. Cela inclut la négociation et la gestion des conventions de partenariat, la promotion de l’internationalisation de nos cursus, ainsi que l’accompagnement des enseignants, des chercheurs et des étudiants dans leurs projets internationaux. Mon objectif est de positionner l’Université Moulay Ismail comme un acteur clé de la coopération académique au Maroc et au-delà.

 

2. Quelle est votre mission dans la gestion des mobilités Erasmus+ ?

Je supervise et coordonne la mise en œuvre des mobilités Erasmus+, qui constituent un levier essentiel pour l’internationalisation de notre université. Cela comprend la gestion des appels à candidature, la sélection des participants, et le suivi des étudiants et enseignants pendant leur séjour à l’étranger. Nous veillons également à offrir un accueil de qualité aux étudiants et enseignants internationaux qui viennent chez nous. Mon rôle est de garantir que ces mobilités se déroulent dans les meilleures conditions possibles, tout en maximisant leur impact académique et culturel sur notre communauté.

3. Quel est le bilan de l’Université Moulay Ismail en matière de coopération internationale et de participation au programme Erasmus+ ?

L’Université Moulay Ismail (UMI) de Meknès a joué un rôle clé dans le programme Erasmus+ et le développement de partenariats internationaux, renforçant ainsi son rayonnement académique. Depuis le lancement d’Erasmus+ Action Clé 2 (CBHE), l’UMI participe à huit projets, tels que EXPERES, MarMooc, et AuditUM. En 2019, l’université s’est distinguée en obtenant la première place pour les projets CBHE, avec trois projets sélectionnés, dont un en tant que coordinateur. De 2015 à 2019, l’UMI a signé 20 accords Erasmus+ ICM, augmentant de 25% le financement de projets. L’université compte plus de 134 équipes de recherche, 1 200 publications scientifiques et 60 000 étudiants inscrits, soulignant son rôle central dans l’enseignement supérieur marocain et la coopération internationale.

4. Quel conseil donneriez-vous aux autres cheffes ou à toute personne intéressée par ce métier ?

Je dirais que ce poste exige une grande ouverture d’esprit, une excellente capacité à travailler en réseau et une organisation rigoureuse. Il est essentiel d’être à l’écoute des besoins de l’université tout en restant proactif dans la recherche de nouvelles opportunités. Enfin, je conseille à celles et ceux qui souhaitent se lancer dans ce domaine de toujours privilégier la coopération sincère et mutuellement bénéfique. C’est ainsi que nous créons un impact durable pour nos institutions et nos étudiants.

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