Leïla et Anna : une amitié tissée par l’amour de la méditerranée
... scellée par un projet Jean Monnet

L’histoire a souvent été le fil conducteur qui a uni des esprits passionnés de différentes origines. C’est dans cette quête commune de comprendre les interactions entre les deux rives de la Méditerranée que l’amitié exceptionnelle entre, Leïla Maziyane, professeur d’histoire moderne à l’université Hassan II de casablanca et Anna Baldinetti, professeure à l’université Perouse en Italie, a pris racine, tissant ainsi une collaboration académique et une amitié durable.  

Un projet Jean Monnet “Through Their Eyes : Perceptions of the EU in the Maghreb and Western Balkans” , scelle à jamais l’amitié de ces deux passionnées. Cette collaboration a donné naissance à des thèses de doctorats, des échanges de doctorants, et la publication d’un ouvrage “L’image de l’Europe et de l’UE au Maghreb”  présenté lors du salon du livre de Casablanca de 2023 (cf. encadré ci-dessous)

Anna et Leïla ont favorisé un dialogue académique et interculturel qui a renforcé leur amitié et les liens entre leurs deux universités et entre le Maroc et l’Italie. Les échanges réguliers ont créé un espace où les différences culturelles étaient célébrées, enrichissant ainsi leurs perspectives et approfondissant leur compréhension mutuelle : Anna a découvert l’unique délicatesse du couscous marocain, tandis que Leïla a enfin compris pourquoi les italiens considèrent que les pâtes sont le remède universel contre toutes les peines.  

 

L’image de l’Europe et de l’UE au Maghreb

https://maisondulivre.ma/parutions/limage-de-leurope-et-de-lue-au-maghreb/ 

Comment la construction européenne est-elle perçue de l’extérieur ? La plupart des travaux qui ont abordé la question ont focalisé leurs objectifs sur la perception des pays asiatiques, Chine, Inde, futurs concurrents, et des partenaires stratégiques comme les USA, le Canada, la Russie ou encore le Japon. La perception maghrébine de la construction européenne n’a pas beaucoup retenu l’attention des chercheurs ; dans le meilleur des cas s’intéressent-ils aux rapports d’un pays avec la Communauté européenne.

Mais il y a une différence entre les liens immédiats et la perception que ces régions proches peuvent avoir de cette édification. Et pourtant la proximité géographique, le volume des échanges, comme celui du déplacement des hommes ; l’histoire proche, précoloniale, coloniale ou plus récente, auraient dû pousser à un peu plus d’attention. L’interaction du présent et du passé façonnent la perception des pays maghrébins de la construction européenne.

Les recherches rassemblées ici ont été menées dans le cadre du programme européen Jean Monnet “Through Their Eyes : Perceptions of the EU in the Maghreb and Western Balkans”, financé par la Commission européenne pour les années 2019-2022. Il s’agit d’un projet interdisciplinaire qui a mobilisé un réseau important de chercheurs appartenant à diverses universités européennes et maghrébines. L’objectif étant de questionner et d’étudier de manière large les perceptions de l’Union européenne au Maghreb et ses mutations historiques.

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